Hinoukh Katane

Publié le par bloggy

‘Hinoukh Qatan

'Hinou'h Katan

La façon d'éduquer, enseignée par le roi Chlomo, dans le livre des Proverbes, est la suivante:
"Eduque le jeune selon sa voie, même quand il vieillira, il ne s'en écartera pas". Quel intérêt y a-t-il, à ce qu'en vieillissant, on ne s'écarte pas de la voie dans laquelle on a été éduqué ? L'explication est la suivante:

le service de D.ieu est le résultat de l'amour et de la crainte que l'on ressent envers Lui.

 

Il existe deux niveaux d'amours de D.ieu.

 

1/ L'amour d'un niveau élevé

Cet amour ne concerne que les Tsadikim qui ont su dominer la matérialité de leur corps, et dont l'âme désire constamment D.ieu. Cet amour est appelé "Ahava Betaanouguim" (l'amour dans les plaisirs), et le Tsadik le reçoit d'en haut, en cadeau.

 

2/ L'amour qui concerne chaque Juif, y compris celui qui débute dans son service de D.ieu, et est

donc appelé "jeune". Cet amour-là ne vient pas d'en haut, mais doit au contraire être "fait" et formé dans le coeur de l'homme, par la réflexion sur la grandeur de D.ieu. D'une part, une réflexion d'ordre général sur le fait que D.ieu est notre vie. D'autre part, une réflexion plus particulière sur la grandeur de D.ieu et sur l'amour dont il fait preuve envers Son peuple, Israël.

 

Le Tsadik s'élève de niveau en niveau dans son service de D.ieu.

 

Lors du passage d'un niveau à un autre, lorsque le Tsadik a déjà quitté son niveau d'origine mais n'a pas encore atteint son niveau d'arrivée, celui-ci devra alors se servir de l'amour du plus bas niveau (l'amour qui vient de la réflexion, comme à l'époque où il était "jeune" et débutait dans son service de D.ieu).

 

[Introduction à Shaar HaYi’houd VehaEmounah –

partie II du Tanya.

 

[Le titre écrit par le Alter Rebbe lit comme suit] :

 

ליקוטי אמרים, חלק שני הנקרא בשם חינוך קטן מלוקט מפי ספרים ומפי סופרים קדושי עליון נ״ע מיוסד על פרשה ראשונה של קריאת שמע

LIKOUTEI AMARIM [«compilation d’enseignements»] PARTIE 2 [DONT L'INTRODUCTION EST] INTITULEE ‘HINOUKH QATAN  [« l'éducation de l'enfant »] [1]

 

Compilé de livres sacrés et des Maitres de sainteté merveilleuse, dont les âmes sont dans Éden. 

 

[Cette mention des sources fait écho aux mots du Alter Rebbe dans la page de couverture pour la 1ère partie du Tanya.   

 

Le Rebbe précédent, le Rebbe Rayatz, de mémoire bénie, note dans un de ses discours que le terme «livres» se rapporte ici traditionnellement aux travaux du Maharal et du Shelah [acronyme pour Shnei Luchot HaBrit, une étude halachique, éthique et mystique majeure par Rabbi Yeshayahu Horowitz (c. 1565-1630); aussi utilisée pour se référer à l’auteur lui-même], et le terme  «professeurs », au Baal Shem Tov et au Maggid de Mezritch].   

 

Fondé sur le premier paragraphe [2] de la Récitation du Shema. [3]   

 

[Ce premier paragraphe contient à la fois le commencement du verset [4] Shema Yisrael et le commencement de la phrase [5] Baroukh Shem.   

 

Comme expliqué dans le Zohar, [6] ces citations se réfèrent respectivement à yi’houdah ila'ah (le niveau supérieur de la perception de l'unité Divine) et à yi’houdah tata'ah (le niveau inférieur de la perception de l'unité de Dieu). C’est autour de ce thème que la 2nde partie du Tanya s’articule].   

 

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